Ce que vous trouverez dans cet article
- Quelques Podcasts et quelques chaînes YouTube qui m’ont inspiré
- Ma plus grande erreur jusqu’ici !
- La musique est une source inépuisable d’apprentissages
- Réaliser un projet musical peut s’avérer être un processus long et laborieux
- Avoir des intentions claires mène à la réussite
Accro aux médias (vidéos YouTube et Podcasts)
Lorsque j’ai réellement plongé à pieds joints dans la production musicale, en tant que débutant, je me suis inscrit à une quantité folle de chaînes YouTube et de Podcasts.
J’ai littéralement ingurgité des informations jours et nuits (bébés, mes enfants n’étaient pas les rois du sommeil, ce qui offre pas mal de temps pour ça) ! J’ai par exemple découvert les Podcasts « SongExploder » et « The Self-Recording Band », inspirants et bourrés de conseils pratique. J’ai aussi découvert les chaînes YouTube « MixDown Online », « Hack Music Theory » et « Dom Sigalas », qui m’ont aidé à appréhender mon séquenceur (Cubase) et m’ont permis d’être initié à la composition musicale que je ne maitrisais absolument pas… Puis petit à petit, j’ai élargi ce panel de sources d’informations avec d’autres Podcasts et d’autres chaînes YouTube.
A l’heure actuelle, mes Podcasts préférés sont :
- « The Self-Recording Band »
- « Song Exploder »
- « Songwriter Theory »
Et mes chaînes YouTube phares du moment :
- « Stevie B // Production Music Academy »
- « Dom Sigalas »
- « Nathan James Larsen »
- « Académie du Gros Son » (en français !)
- « Mao Maker (Tuto Mao) » (en français aussi !)
- « La machine à mixer » (encore en français !!)
Ces médias, je les consomme quotidiennement depuis 2020. J’en suis devenu complètement addict, au point de parfois oublier de mettre en pratique ce que je découvre… ERREUR ! C’est LA chose que je souhaite retenir pour mes futurs projets musicaux. Lorsque j’apprends un nouveau truc, que je découvre une nouvelle manière de faire, je DOIS le mettre en pratique directement, même si ce n’est qu’un test. Avoir la tête pleine c’est déjà ça, mais si c’est pour ne rien en faire, ce n’est pas très utile.
Ce que j’ai appris et qui peut motiver à poursuivre dans la musique
Voilà, commençons pour une fois par les bonnes nouvelles ! A ce stade de mon aventure (début 2024), j’ai l’impression que le monde de la musique est hyper dynamique. Il y a tous les jours du nouveau matériel, des nouveaux plugins, de nouvelles manières de partager sa musique, etc…
En quoi est-ce une bonne nouvelle ? En réalité, j’aime percevoir que la boucle est loin d’être bouclée. Que j’ai encore beaucoup à apprendre et qu’apparemment, c’est aussi le cas de quelqu’un qui a plusieurs années d’expérience derrière lui (c’est en tout cas un message entendu fréquemment dans les Podcasts ou sur YouTube).
Ok, mais en quoi est-ce une bonne nouvelle ? La première raison est toute simple. S’il y a autant à apprendre et que même quelqu’un d’expérimenté n’a pas fait le tour de la question, alors il existe une grande marge d’erreurs et des milliers de manières d’arriver au résultat souhaité.
Sentir qu’on a le droit à l’erreur est inestimable dans une démarche d’apprentissage. Tout comme le fait de « faire à sa manière », de trouver sa propre façon de mettre en musique, sa propre identité musicale. Et ça c’est une excellent nouvelle ! Clairement ces deux éléments sont particulièrement essentiels dans une démarche de création artistique. C’est en ce sens que conscientiser qu’il existe une telle montagne d’informations à parcourir et à s’approprier peut s’avérer être une réelle source de motivation.
La seconde raison, c’est que « beaucoup à apprendre », ça signifie également beaucoup d’opportunités de rencontre. Bien sûr, on apprend par la pratique individuelle, seul avec son cerveau en ébullition. Mais on apprend également via les livres, les cours, les vidéos, les échanges… Autant de possibilités de se confronter à l’univers de quelqu’un d’autre, de s’inspirer de ses qualités et de ses talents. De plus, par essence, la musique est un vecteur d’émotions et de partages, ce qui favorise le lien social.
Ce que j’ai appris et qui peut empêcher de finaliser un projet musical
Si gravir une montagne peut provoquer un sentiment de bien-être complet (imaginez-vous tout en haut, les bras grand-ouverts, surplombant tous les obstacles que vous venez de franchir…), encore faut-il avoir la force de l’escalader.
Et c’est bien le problème quand on démarre dans la musique. Que ce soit démarrer un nouvel instrument, démarrer un projet musical plus complet (album, concert, production d’artistes…), si on ne l’a jamais fait avant, on peut se sentir très rapidement dépassé par les choses.
Dans ce cas, la motivation peut prendre un sacré coup dans l’aile, voire disparaitre en un rien de temps ! La procrastination peut alors nous envahir avec une violence folle (bon ok, je m’emporte un peu là…) ! N’empêche que l’idée est là.
Mener un projet musical à sa réussite (encore faut-il définir ce qu’on entend par réussite) est un processus long et très laborieux, surtout dans un premier temps.
C’est pourquoi, avant de démarrer quoique ce soit, il peut être riche de bien estimer ses ressources (temps, budgets, matériels, relations…) et de bien définir ses objectifs. Avoir une intention claire dès le départ permet de ne pas se perdre dans la masse d’informations et de contre-informations qui existe à l’heure actuelle.
Conclusions…
La montagne peut paraitre énorme dans un premier temps, voire infranchissable ! Il s’agira d’y aller pas à pas et d’identifier le bon pas suivant à réaliser pour avoir été un peu plus loin que si on ne l’avait pas fait.
Dès lors, considérer chacune de ces étapes comme des mini objectifs à atteindre, aboutissant chaque fois à des petites réussites permet d’obtenir des petites victoires. Tous ces petits casse-têtes à déchiffrer permettent de se voir avancer.
En prendre conscience permet d’observer son évolution et donc de rester motivé…
Aussi, ne commettez pas la même erreur que moi ! Si vous apprenez quelque chose, mettez-le en pratique ! Ne pas tester concrètement une piste de solution et juste se limiter à la consommation de ces informations de manière passive est la pire attitude à avoir si on souhaite mener un projet à sa réussite.
C’est d’ailleurs la raison de ce blog et de mon premier défi !
Aussi, ne restez pas seul ! Aller à la rencontre de l’autre. Ce n’est pas toujours simple, mais cela peut permettre de rester motivé et connecté à son objectif.
Ce que je retiens de cet article
Si je souhaite réaliser un projet musical, avant de le démarrer, il peut être important de :
- Avoir une intention claire sur la réussite du projet. Qu’est-ce que je souhaite accomplir ? Quelle est la qualité visée ? Quelles sont mes ressources (temporelles, financières…) ? Etc.
- Se fixer des petits objectifs réalistes, peu éloignés de notre propre zone de compétences. (Je vous ferai l’impasse de vous expliquer en quoi consiste la méthode SMART permettant de se fixer des objectifs).
- S’entourer de personnes qui pourront éventuellement nous donner un petit coup de pouce. Ces personnes peuvent à la fois être de proches, mais il peut également être intéressant de rechercher une communauté d’apprentissage avec des artistes, producteurs, compositeurs… qui partagent relativement les mêmes ambitions et les mêmes problématiques que nous.
- Se prémunir de garde-fous permettant de ne pas se perdre dans les méandres de tout ce qui existe dans la musique. Exemple, si notre objectif est de trouver la suite d’accords exprimant ce qu’on souhaite exprimer, il n’est probablement pas nécessaire de regarder toutes les vidéos YouTube sur « comment mixer ma chanson »…
Et vous, quelles sont vos barrières et quels sont vos trucs et astuces pour continuer d’avancer dans votre projet musical ? Merci les partager en commentaires !