L’article ci-dessous sera un peu différent de ce que vous avez l’habitude de lire sur ce blog. Il sera plus court aussi. Et il ne sera pas directement lié à l’apprentissage de la musique ou au fait de terminer la composition de ses morceaux.
Le titre parle pour lui-même, je compte aborder l’authenticité et l’IA (intelligence artificielle), pas besoin de m’étaler davantage sur cette introduction.

Le défis des créateurs de contenus et des lecteurs à l’heure où l’authenticité et l’IA ne font pas toujours bon ménage
Je ne sais pas vous, mais perso, je suis tout autant fasciné que flippé en voyant le développement vertigineux de l’IA.
Pour la petite anecdote, récemment on a dû changer de frigo. Et, sans m’éparpiller dans les détails, l’entreprise chez qui nous avons réalisé l’achat, nous a proposé un frigo basé sur l’intelligence artificielle. Si tout cela paraitra risible d’ici quelques mois, à l’heure actuelle je trouve ça dingue !
Le problème avec une IA qui se développe plus vite de jour en jour, c’est qu’il devient sincèrement compliqué de faire la différence entre ce qui est créé par l’humain et ce qui est créé par la machine. Et j’imagine que, si comme moi vous êtes fan de musique, vous aimez ce que la musique partage comme message et comme émotion. LA question que l’on est donc en droit de se poser, c’est « comment faire coexister l’authenticité humaine et l’IA ? »
Il y a un peu plus d’un an maintenant, j’ai justement décidé de me lancer dans la création de contenus, via ce blog notamment, pour partager une aventure (à découvrir ici). Partager une expérience faite d’obstacles, de découvertes, d’apprentissages, de résolutions de problèmes, etc… c’est toujours partager. Et, de mon point de vue, tout cela devrait rester quelque chose de profondément humain.
Si jusqu’ici je vous ai parlé de la partie un peu flippante de l’IA (en tout cas à mes yeux), je ne peux cependant pas dire que je ne l’utilise pas, au contraire… ! C’est devenu un outil du quotidien dans mon boulot.
Néanmoins, je tente d’en faire une utilisation éthique et réfléchie. C’est la raison pour laquelle je tenais à préciser la manière dont je m’en servais, en particulier pour soutenir la création des contenus de ce blog. Rester transparent sur cette question me semble essentiel à l’heure actuelle et vis-à-vis des futurs lecteurs.
Vous savez, quand on est fasciné par quelque chose, on a tendance à se renseigner. Et, lorsqu’on est flippé par quelque chose, on a également tendance à se renseigner. Alors, c’est ce que je fais… Je tente, tant que faire se peut, de rester à jour en ce qui concerne le développement de l’IA.
Et, si je me suis décidé à rédiger cet article, c’est parce que tout en me renseignant sur cette évolution, j’ai vu de nombreux « créateurs de contenus » ne plus réellement créer de contenus… De la recherche d’idées de thèmes à aborder, à la rédaction propre de l’article, tout est automatisé. Un clic de souris (et encore…) et « boum ! », voilà l’article rédigé et publié. Et leur expérience est sans appel, plus de clients potentiels, mieux ciblés, plus de ventes, plus de likes… et j’en passe.
Si je comprends la démarche et que je ne tiens pas ici à critiquer cette approche, qui a clairement ses avantages, je tenais au moins à préciser la manière dont j’utilise cet outil.
C’est pourquoi, la suite de l’article exprimera de façon claire (je l’espère) et transparente (c’est certain) comment j’utilise l’Intelligence Artificielle dans le cadre de la création de ce blog.
Le juste mélange d’authenticité et d’IA pour la création de ce blog
Si à la base j’ai voulu créer un blog, c’était pour partager mon aventure de création d’un album. Un premier album autoproduit, sans expertise professionnelle dans le domaine, juste un hobby que je souhaitais concrétiser en un produit physique et tangible.
Partager cette aventure au sein d’un blog ouvert à la vue de tout le monde permet un certain nombre de choses.
Premièrement, ça permet de se forcer à réfléchir à ce qu’on fait, ce qu’on en garde et comment on le communique aux autres. Ça force à surpasser les obstacles éventuels puisqu’on s’engage ouvertement à la réalisation d’un objectif. Cet engagement m’a clairement permis de persévérer, même dans les moments de doutes ou les moments plus compliqués.
Partager une aventure au travers d’un blog permet également de constater tout le chemin parcouru. Par exemple, quand je relis l’article que j’avais publié il y a environ un an sur la création de progressions d’accords (disponible ici), je constate à quel point j’ai développé des connaissances musicales qui me permettent de ne pas laisser ces choix déterminants pour un morceau au simple hasard. Quel changement !
Evidemment, partager toutes ces infos offre aussi l’opportunité de tester toute une série de choses. C’est un peu le format que je tente petit à petit de préciser dans mes articles. Je rencontre un problème, un truc qui me dérange, que je maitrise moins ou quoique ce soit et je teste une solution (ou plusieurs) pour y répondre et surmonter cette difficulté. Une fois ces infos posées dans un article, alors je peux échanger plus objectivement sur le sujet et recevoir du feedback de qualité puisqu’il est ciblé.
Enfin, à 40 ans, c’est vrai que je me demande également ce que je peux laisser comme traces, comme héritage à mes enfants et ma famille. D’où l’idée de l’album également 😉 !
- C’est pour toutes ces raisons que je tente (et que je tenterai) de garder autant d’authenticité que possible. Ces partages sincères comptent réellement à mes yeux. Et si je devais changer d’avis dans le futur, il est plus que probable que j’arrête de documenter ce blog. Encore une fois, je pense que les raisons seraient claires.
Voyons maintenant l’autre côté de la pièce, car par ailleurs, comme je l’ai dit, je ne suis pas réfractaire à l’utilisation de l’IA.
A vrai dire, j’utilise fréquemment l’IA. Cet outil me fascine au plus haut point. Quels enjeux pour l’humanité ! Que ce soit au niveau énergétique ou écologique, au niveau de l’emploi ou encore au niveau géopolitique, les changements à venir me paraissent radicaux. Au-delà de ces questions fondamentales, mais moins pragmatiques, j’utilise principalement l’intelligence artificielle pour deux grandes raisons.
Quand cela s’avère nécessaire, j’utilise l’IA pour brainstormer et challenger mes idées. Bref, pour pousser la réflexion un cran plus loin. Par exemple, si je me focalise sur une thématique pour ce blog, je vais poser mes idées par écrit et demander aux outils IA de critiquer mes arguments. Je les teste pour évaluer leur robustesse ou encore leur pertinence au-delà de mon expérience personnelle. En faisant ça, non seulement cela permet d’entrevoir des éléments auxquels je n’avais pas pensé, mais ça m’ouvre également de nouvelles perspectives à tester moi-même dans ma pratique ou mon apprentissage de la musique. Et, moi qui pars souvent dans tous les sens, ça permet de structurer les points que je souhaite réellement aborder dans mes articles de blog. Mes idées étant plus claires, je peux alors rédiger plus facilement un article cohérent (en tout cas à mes yeux :D).
La seconde utilisation que je trouve incroyable, c’est pour apprendre quelque chose de nouveau. En tant qu’enseignant, j’entends régulièrement qu’à l’heure actuelle, grâce à l’évolution d’internet, la connaissance est disponible à tout le monde depuis son téléphone. Pourtant, mon expérience n’est si fluide. En effet, j’ai plutôt l’impression qu’il y a tellement d’informations à traiter que ce n’est plus aussi simple de trouver exactement ce qu’on cherche. Combien de fois je ne me suis pas perdu dans les limbes du Wild Wild Web… Les outils actuels me permettent de créer rapidement une synthèse sur une thématique que je souhaite apprendre et un lot de questions-réponses pour m’entrainer à mémoriser les infos. Je trouve cela dingue ! Si j’avais eu accès à ces outils durant mes études, j’aurais maitrisé la matière bien plus rapidement… quoique, je n’avais certainement pas la maturité que j’ai acquis jusque maintenant.
Comment ne pas perdre son âme (et celle des autres) dans la gestion d’un blog
Sans rentrer dans les détails, je souhaitais conclure avec ces quelques points… Rester authentique à l’heure de l’IA n’est pas toujours chose aisée. Mais, voici les quelques guidelines que je me pose pour rester moi-même dans la gestion de ce blog.
- Lorsqu’on crée du contenu de ce type, je suis convaincu qu’il est nécessaire de rester au clair avec le pourquoi on le fait. Personnellement, je le fais principalement pour raconter une aventure. Dès lors, à quoi bon automatiser la création de ce contenu ?! Ça n’aurait aucun sens !
- Rester authentique, c’est aussi rester transparent avec les lecteurs concernant l’utilisation de tels outils. Bien sur j’utilise l’IA, mais pour des tâches bien précises qui n’influences pas le contenu de l’aventure que je partage (ça n’aurait aucun sens !).
- Enfin, pour être certain de garder cette authenticité, je n’hésiterai pas à insérer une mention du genre « rédigé avec l’IA » lorsque c’est nécessaire. Cela fait le lien avec mon second point relatif au fait de rester transparent. C’est dit !
Que retenir de cet article qui traite du dosage entre authenticité et IA
Sincèrement, cette fois-ci je ne m’étalerai pas sur cette partie. Finalement, retenez ce que vous souhaitez de cet article. Ma volonté était surtout de préciser mon point de vue sur ces outils qui se développent à une vitesse fulgurante (et effrayante !). Voilà qui est fait.
Je résumerais néanmoins les choses comme cela : « l’authenticité et l’IA peuvent coexister, tant que chacun prend ses responsabilités et n’oublie pas de définir un cadre éthique lié à la gestion de son blog ».
Bonne continuation sur ce blog et au plaisir de lire vos avis à ce sujet.
N’hésitez pas à partager votre humanité avec le monde, même en ligne !
L’espace « commentaires » est là pour ça 😉 !